Les modalités de dépistage du cancer du col de l’utérus ont été modifiées par les autorités de santé depuis le 1er janvier 2025.

• Avant 25 ans :

Le dépistage n’est pas recommandé. Le risque de cancer du col est extrêmement faible à cet âge (une femme sur 200 000).

• Entre 25 et 29 ans :

La présence d’un HPV oncogène est fréquente et souvent transitoire. Pour cette raison, le test HPV n’est pas utilisé comme méthode de dépistage. L’examen microscopique des cellules (frottis « classique ») reste pratiqué tous les 3 ans.

• Entre 30 et 64 ans :

Les anciens frottis, réalisés tous les 3 ans et permettant de détecter les anomalies cellulaires, sont remplacés par un nouveau test. Désormais, un frottis détectant les HPV oncogènes est réalisé tous les 5 ans. Ce test consiste à détecter l’ADN ou l’ARN du virus. La méthode de prélèvement reste inchangée : un frottis est effectué par un médecin.

Pourquoi un intervalle de 5 ans ?

Lorsqu’un HPV oncogène n’est pas détecté dans le frottis, le risque de développer un cancer du col utérin dans les 5 années suivantes est extrêmement faible. En effet, les cancers résultent de lésions précancéreuses causées par ces HPV, qui ne se développent que si le virus persiste pendant plusieurs années (plus de 5

ans). Si aucun HPV n’est détecté, il n’est donc pas nécessaire de refaire le test avant 5 ans.

• Après 65 ans :

Le dépistage est interrompu, car il n’a plus d’impact significatif sur l’espérance de vie. Les cancers du col utérin deviennent rares chez les femmes bien dépistées jusque-là, et d’autres causes de mortalité prennent le dessus.

En résumé cette nouvelle stratégie vise à réduire le nombre de cancers tout en limitant le

nombre de tests effectués, ce qui diminue également le risque de stress inutile pour les patientes.

Le seul test HPV tous les 5 ans suffit pour le dépistage entre 30 et 64 ans.

Réaliser les deux tests (HPV et examen microscopique des cellules) n’est pas recommandé